Situé à 15 minutes d’Arras, au cœur du bassin minier, le musée du Louvre-Lens a accueilli plus de 3,5 millions de visiteurs depuis son ouverture en 2012. À travers la Galerie du temps et des expositions temporaires d’envergure internationale, ce lieu unique est un voyage dans le temps et l’espace.
La Galerie du temps
Parcourir plus de 4 000 ans d’histoire des arts de l’Humanité, soit de la naissance de l’écriture au milieu du 19e siècle, voilà le défi relevé de la Galerie du temps, lieu emblématique du Louvre-Lens.
Cette vaste agora accessible gratuitement réunit quelque 200 chefs-d’œuvre provenant des salles du Louvre : sculptures, mosaïques, bas-reliefs, sarcophages ainsi que de nombreuses toiles. Certaines œuvres inestimables, comme la Liberté guidant le peuple (Delacroix) ou Œdipe et le Sphinx (Ingres) y ont séjourné.
À l’opposé, la Galerie des expositions temporaires (payante) sert d’écrin à des rendez-vous d’envergure internationale – Rubens, les Etrusques, Amour – tandis que et le Pavillon de verre fait office de laboratoire culturel. Au Louvre-Lens, les amateurs de coulisses peuvent même visiter les réserves et participer à des ateliers de restauration.
Une architecture de la transparence
Des lignes épurées, des volumes incroyables qui inondent l’intérieur de lumière, et finalement cinq grands blocs de 360 mètres de long qui se fondent dans le paysage. Le Louvre-Lens se caractérise par son architecure moderne et sobre. Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa, les deux architectes du cabinet japonais Sanaa, ont reçu en 2013 l’Equerre d’argent en récompense de leur travail sur l’ambiance, les reflets et la maîtrise de la lumière du musée français.
Le parc du Louvre-Lens
Au Louvre-Lens, la visite commence par le parc. La paysagiste Catherine Mosbach y a créé des îlots paysagers pour les visiteurs : ici la plaine ludique, là le cercle des initiés, plus loin le bois pionnier. Au-delà des 6000 arbres et des 26 0000 arbustes plantés, on retient le bassin tout en longueur, Tenir, la première scuplture d’art contemporain installée dans le parc signée Françoise Pétrovitch, et ces petits bosquets qui offrent un tableau insolite avec le stade Bollaert-Delelis à l’arrière-plan.