Monter le beffroi d’Arras offre des sensations vertigineuses. Une expérience à vivre avec tous les sens pour saisir d’un seul coup d’œil toute la beauté de la ville.

Embrasser Arras du regard

Il faut d’abord descendre dans le ventre de l’hôtel de ville pour rejoindre l’ascenseur qui nous hisse jusqu’aux cloches, puis emprunter un escalier d’une quarantaine de marches avant d’atteindre une porte vers le ciel.

Si la grimpette donne des petits frissons, le panorama offert depuis la première couronne du beffroi est une vraie révélation ! Splendide, la ville devenue miniature étale ses places géométriques, ses maisons serrées, ses pignons baroques, au loin la campagne artésienne. Sensation magique d’être privilégié, seul au monde, au sommet d’une vigie immense. La cathédrale et l’abbaye Saint-Vaast, les vieux quartiers, la citadelle : quelle leçon d’urbanisme ! Et au loin Lorette, Vimy, le bassin minier, les collines de l’Artois… Oui, c’est vraiment ici que l’on sent battre le cœur d’Arras.

Au son du carillon

Lors de votre ascension, ouvrez grand les oreilles ! Le carillon, situé entre la 2e et la 3e couronne, est composé de 37 cloches.

À chaque heure, il donne l’air « On ira voir la fête d’Arras » (Iras-tu vir el’ fête d’Arras, en patois), créé en 1830 pour l’inauguration des fêtes d’Arras. Cet air prend racine dans une chanson folklorique du XVIe siècle. A la demi-heure, il joue l’air de l’opéra de 1930 Fra Diavolo (ou l’Hôtellerie de Terracine) de Daniel-François Esprit-Auber. Au quart, il donne un simple arpège et au trois-quarts d’heure, il le donne trois fois.

Pratique : la visite du beffroi

  • Du lundi au dimanche de 09h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h30
  • Déconseillée aux personnes sensibles au vertige